Mois de la santé des femmes : Progrès de la médecine reproductive

Au cours des deux dernières décennies, des progrès considérables ont été réalisés dans le domaine de la santé génésique des femmes. Les femmes ont été historiquement exclues de la recherche médicale, ce qui a conduit à une compréhension limitée de la fertilité féminine. Toutefois, les sdepuis
le Congrès américain
a adopté en 1993 une loi exigeant l’inclusion des femmes dans les essais cliniques financés par les NIH, de nombreux progrès importants ont été réalisés dans le domaine de la santé génésique et ont permis d’approfondir notre compréhension collective de la fertilité.

En l’honneur du mois de mai, mois de la santé des femmes, nous explorons trois percées récentes en médecine de la reproduction qui ont transformé la santé des femmes et créé de nouveaux moyens d’aider les femmes et les futurs parents dans leur parcours de fertilité.

Réussir la FIV grâce à l’analyse de la réceptivité de l’endomètre

Les analyses de réceptivité endométriale (ERA) ont révolutionné le monde de la FIV. ERA est un test génétique qui aide les professionnels de la santé à déterminer le meilleur jour pour le transfert d’un embryon au cours d’un cycle de FIV. Cette information peut s’avérer extrêmement utile pour déterminer le taux de réussite des cycles de FIV, en particulier pour les femmes qui ont subi deux ou plusieurs transplantations d’embryons infructueuses.

Selon
Igenomix
L’analyse commence par une biopsie endométriale lors d’un cycle de transfert d’embryon fictif avant la FIV. L’échantillon prélevé sera ensuite évalué pour déterminer la réceptivité de l’endomètre. À partir de là, un laboratoire déterminera le meilleur moment pour procéder à l’implantation d’un embryon en vue d’un prochain cycle de transfert.

L’EER est le plus souvent recommandée pour les femmes qui ont subi deux cycles de FIV infructueux ou plus, ou pour les femmes qui ont subi deux fausses couches ou plus. Les informations qu’ERA peut fournir aux femmes et à leurs prestataires de soins de santé ont permis d’améliorer le taux de réussite des femmes qui ont recours à la FIV depuis sa création.

Soutenir la fertilité par des injections de plasma riche en plaquettes (PRP)

Une faible réserve ovarienne (ROP) est une cause importante d’infertilité chez de nombreuses femmes en âge de procréer (>35). La ROP indique une réduction du nombre d’ovules par rapport à d’autres femmes du même âge. Les injections de plasma riche en plaquettes (PRP) sont devenues, ces dernières années, un traitement non opératoire populaire pour les femmes qui luttent contre l’infertilité, en particulier celles qui souffrent de ROP.

Le PRP peut être utilisé pour le rajeunissement des ovaires afin de restaurer la fertilité. Selon une étude publiée dans CureusLe PRP est dérivé du sang total qui a subi un processus d’élimination des globules rouges et de production de plasma dont la concentration en facteurs de croissance est cinq à dix fois plus élevée. On obtient ainsi un produit naturel contenant des plaquettes hautement concentrées avec des « facteurs de croissance à des concentrations trois à cinq fois supérieures à celles du plasma ».

L’étude de Cureus a mené une infusion intraovarienne de PRP chez 569 femmes âgées de 22 à 46 ans et plus. Les résultats ont montré que la perfusion intra-ovarienne de PRP pouvait restaurer efficacement la fonctionnalité ovarienne et le profil hormonal chez certaines femmes. Dans de nombreux cas, les participantes sont tombées enceintes.

Augmenter la viabilité de la FIV grâce aux analyses sanguines de l’hormone folliculo-stimulante

L’hormone folliculo-stimulante (FSH) affecte le fonctionnement des ovaires et des testicules. Cette hormone est essentielle au bon déroulement de la grossesse. Chez les femmes, une fluctuation du taux de FSH peut entraîner une infertilité.

Selon la
Cleveland Clinic
La FSH stimule les follicules de l’ovaire d’une femme pour qu’ils se développent et préparent les ovules pour l’ovulation. Pour les femmes qui subissent une FIV, il est essentiel que les niveaux de FSH dans le corps soient inférieurs à 15 milli-unités internationales par millilitre (mIU/mL). Des niveaux supérieurs à cette fourchette peuvent compromettre les chances de réussite d’une série de traitements de FIV.

Les professionnels de la santé ont mis au point un test sanguin pour déterminer le taux de FSH dans le sang. Connaître le taux de FSH permet aux professionnels de la santé de savoir ce qui peut empêcher la réussite de la FIV. Les personnes qui présentent des taux irréguliers de FSH pendant une FIV sont généralement traitées par des injections d’hormones. De plus, les injections pourraient bientôt être remplacées par une pilule orale de FSH, ce qui rendrait le traitement non invasif et plus accessible à la population générale.

 


 

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